Une lutte sans relâche contre la châtaigne d’eau 

Introduction

Les espèces exotiques envahissantes représentent un risque énorme pour la rivière Richelieu et ses affluents. C’est particulièrement vrai pour la châtaigne d’eau où le Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu (COVABAR) mène une lutte pour contrôler cette plante aquatique qui nuit aux espèces indigènes et aux poissons.

Actions

L’organisme a pris la relève du MELCCFP en 2020 pour contrôler la châtaigne d’eau. Les équipes du COVABAR patrouillent depuis quatre ans sur la rivière du Sud, un affluent de la Richelieu dans le secteur de la municipalité de Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix. La zone contrôlée est longue de 14 kilomètres. Les opérations de contrôle, qui durent de 8 à 9 semaines, consistent à arracher à la main les plants à partir de petites embarcations. 

En quatre ans, les opérations de contrôle sur la rivière du Sud ont permis de retirer de l’eau 12 917 kg de châtaigne d’eau. Notons que les efforts portent fruit puisque la récolte est en baisse chaque année. En 2020, les équipes du COVABAR ont arraché 7072 kg de châtaigne d’eau. Puis en 2021, la récolte a été de 4496 kg, en 2022 de 735 kg et l’an dernier de 614,6 kg. Il faut souligner que les hauts niveaux de l’eau de la rivière durant les deux derniers étés ont pu nuire à la pousse de ces plants. 

Des opérations de détection et de contrôle de la châtaigne d’eau ont également été réalisées dans la rivière Richelieu. Le travail a permis de retirer des eaux 200 kg en 2021, 61 kg en 2022 et 370 kg l’an dernier, soit un total de 631 kg.  La zone couverte sur le Richelieu se trouve entre la frontière Canada – États-Unis jusqu’au pont Gouin à Saint-Jean-sur-Richelieu. 

Le COVABAR espère pouvoir poursuivre ses activités de contrôle de la châtaigne d’eau. L’organisme a soumis un projet en ce sens à la Fondation de la faune du Québec pour financer le tout pour les trois prochaines années. Le projet inclus l’intention de faire de la détection dans d’autres secteurs du territoire. 

Lutte aux EEE 

Les efforts du COVABAR pour contrôler les EEE ne se limitent pas à la châtaigne d’eau. Ses équipes ont aussi pris part, avec Nature-Action Québec, à des travaux de contrôle de phragmites à l’île Fryer à Carignan. Une superficie de 300 m2 a été fauchée et bâchée, en 2002, puis environ 300 arbres et arbustes ont été plantés sur une superficie similaire. 

Dernièrement, l’équipe du COVABAR a aussi participé au contrôle de nerprun bourdaine avec Conservation de la nature du Canada à l’île au Cerf. Une plantation a été réalisée pour augmenter la couverture forestière sur l’île et pour contrer la repousse de nerprun. Un peu plus de 1000 arbres ont été plantés sur le site. 

Photo bas de vignette 1: 

Les efforts des équipes du COVABAR depuis 2020 ont permis de retirer de la rivière du Sud 12 917 kg de châtaigne d’eau, une espèce exotique envahissante. Un total de 631 kg de ces nuisibles plants a été enlevé de la rivière Richelieu depuis 2021 par l’organisme. 

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